L’Algérie : une terre d’opportunités pour les entrepreneurs français

L'Algérie : une terre d'opportunités pour les entrepreneurs français

Plus vaste pays de l’Afrique, du monde arabe et du bassin méditerranéen, l’Algérie se caractérise non seulement par une démographie dynamique, mais aussi par une situation macroéconomique saine. Géographiquement proche de l’Europe et doté d’un marché de près de 40 millions de consommateurs, l’Algérie dispose d’un potentiel de développement important dans de nombreux secteurs d’activité. Un constat qui n’a pas échappé aux investisseurs étrangers qui sont, en effet, de plus en plus nombreux à saisir les opportunités d’affaires qui se présentent de l’autre côté de la Méditerranée.

(Article rédigé par Les Echos Publishing, en ligne sur le site de notre partenaire Parlons PME)

DE NOMBREUX LEVIERS DE CROISSANCE POUR L’EXPERTISE FRANÇAISE

De nombreuses opportunités d’affaires s’offrent aux sociétés françaises qui décident d’explorer les marchés de l’autre côté de la Méditerranée. Outre le fait que les produits français bénéficient d’une image privilégiée auprès des Algériens (l’expertise et le savoir-faire français sont fortement valorisés par les consommateurs), plusieurs secteurs d’activités peuvent être considérés comme étant particulièrement intéressants pour les entreprises tricolores : les infrastructures (les besoins sont énormes, notamment dans le domaine des travaux routiers et des bâtiments), l’industrie agroalimentaire (le secteur amorce aujourd’hui sa mutation face à l’avènement de la grande distribution), tout comme l’environnement, l’énergie, les biens d’équipement industriels ou encore les transports (l’ingénierie française y est particulièrement recherchée).

De même, grâce aux faibles coûts des intrants énergétiques et à sa main d’œuvre locale, qualifiée et jusqu’à dix fois moins chère qu’en France, l’Algérie a de quoi attirer les entrepreneurs français et internationaux. Or, si le pays poursuit son ouverture vers l’international, il faut savoir s’entourer des bonnes personnes pour s’y implanter… et, d’un point de vue légal, strictement rien n’est possible sans l’appui d’un partenaire algérien. Ainsi, il faut savoir que pour tout nouvel investissement effectué en Algérie, l’opérateur étranger ne peut détenir une part supérieure à 49 % du capital, la majorité (soit au moins 51 %) devant être obligatoirement détenue par un partenaire local (règle du 51/49 %). Tout nouveau projet d’investissement doit, par ailleurs, être validé par l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) ou par le Conseil national des investissements (CNI).

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