Comme dans son œuvre, l’artiste a été pionnier, développant des pratiques souvent visionnaires. Il a défriché de nouvelles formes pour exercer son métier et distribuer sa musique.
(Article rédigé par Nicolas Rauline et Nicolas Madelaine, les Echos, en ligne sur le site de notre partenaire Parlons PME)
Décédé dimanche à l’âge de 69 ans, David Bowie pensait, comme Andy Warhol, qu‘”un business qui marche est le meilleur art qui soit”. Les incarnations successives (Hunky Dory, Aladdin Sane…) de cet artiste qui a commencé dans la publicité peuvent ainsi être perçues, en dehors de leur légitimité artistique, comme des façons de se renouveler sur le marché du disque.
Pionnier dans son œuvre musicale, David Bowie l’était aussi, par exemple, dans la distribution de son œuvre. Premier artiste majeur à proposer un single en téléchargement (“Telling lies”) dès 1997, il sort aussi dès 1999 son nouvel album, “Hours” entièrement en ligne. “Je suis ravi de faire bouger les lignes de l’industrie musicale et de faire du téléchargement la norme, et non plus l’exception”, déclare-t-il alors.
Entre temps, il est l’un des premiers à lancer son site et il crée même… un fournisseur d’accès à Internet, BowieNet, pour faciliter l’accès des fans à sa musique, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Pour 10 livres sterling par mois ou 20 dollars, les utilisateurs ont ainsi accès à Internet mais aussi à un ensemble de contenus (photos, clips, sessions de chat exclusif avec l’artiste, Webradio…) ou encore à une adresse e-mail en “davidbowie.com”.
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