“Le voyage en Working Holiday est typiquement le voyage initiatique de notre génération” Florian Mosca, co-producteur du film Génération Working Holiday Visa

"Le voyage en Working Holiday est typiquement le voyage initiatique de notre génération" Florian Mosca, co-producteur du film Génération Working Holiday Visa

Génération Working Holiday Visa, c’est un documentaire de 24 minutes sur 10 jeunes français partis tenter l’aventure du Working Holiday Visa ou Permis Vacances Travail en Australie, au Canada, en Nouvelle Zélande, au Japon ou en Corée pendant 1 an.

Ils reviennent sur ce grand voyage, initiatique pour certains, inoubliable pour tous. Ils partagent avec émotion et sincérité cette aventure à l’autre bout du monde. De l’annonce du départ, la réaction de leurs proches, sans oublier les rencontres, mais aussi les galères à l’autre bout du monde, des tranches de vie s’enchaînent et s’entrecroisent jusqu’au retour.

La réalisation a été faite par Florian Mosca, pour Flomotionprod , en Co-Production avec Chapka Assurances et Laurent Lingelser.

Avec la participation de : Anne Aït-Touati, Aala Kanzali, Romain Dondelinger, Fanny Picard, Sandra Le Guyadec, Jérémy Angelier alias Surfin’ Steven, Nicolas Manger, Chloé Montel, Flavie Grandet, Benjamin Planche et Guillaume Perrin.

Le documentaire a rencontré un véritable succès sur les réseaux sociaux (plus de 15 000 partages) et a déjà enregistré plus de 130 000 vues sur YouTube.

Florian et Laurent nous en disent plus sur le documentaire :

Florian Mosca

Florian Mosca

Laurent Lingelser

Laurent Lingelser

D’où est venue l’idée de “Generation Working Holiday Visa”?

Florian : Ce documentaire fait suite à mon premier film « OZ ta vie » qui retrace mes deux ans d’études en Australie. Le voyage initiatique est un sujet qui me tient à cœur puisqu’il a changé ma vie. C’est un sujet très personnel. J’ai moi même passé plusieurs années à l’étranger, en Australie, en Suède, en Autriche… Ces voyages m’ont permis d’apprendre sur moi même, de devenir indépendant, de parler d’autres langues, de rencontrer des gens du monde entier.

Le voyage en Working Holiday est typiquement le voyage initiatique de notre génération, puisqu’il est possible dès ses 18 ans, et en parcourant internet, il n’y avait encore aucun film documentaire là dessus. Je me devais de faire passer le message.

Ces voyages m’ont permis d’apprendre sur moi même, de devenir indépendant, de parler d’autres langues, de rencontrer des gens du monde entier

Comment l’avez vous produit ?

Laurent : Le projet est né de notre rencontre avec Chapka Assurances, un assureur spécialisé en tour du monde, Working Holiday Visa et Expatriation. Nous leur avons proposé différents projets dont une plateforme communautaire d’échange et de partage de jobs pour les backpackers en Australie. C’est ainsi que le site www.tripnjob.fr a été lancé mi 2014. Nous leur avons également proposé ce documentaire sur la Génération Working Holiday Visa et ils nous ont fait confiance pour le co-produire avec nous.

Comment avez-vous choisi les personnes interviewées ?

Florian : En écrivant le scénario, j’ai tout de suite pensé à 2 personnes dont j’avais lu le livre comme Benjamin Planche ou vu les vidéos comme Jérémy Angelier. Il semble que tous ces jeunes qui partent comme ça à l’aventure aient une aisance incroyable à raconter leur périple. Lors des interviews, j’avais moi même les larmes aux yeux. Leur histoire était authentique et j’avais l’impression de pouvoir raconter mon voyage à travers eux.

Laurent : Nous avions également des amis blogueurs de voyage tels que Anne, Nicolas et Aala, qui étaient partis en Working Holiday Visa, nous les avons donc tout naturellement interrogé. Nous avons rencontré les autres personnes interviewées telles que Fanny, Chloé, Romain, Guillaume, et Sandra lors d’ApéroVoyageurs et autres soirées liées aux voyages.

Leur histoire était authentique et j’avais l’impression de pouvoir raconter mon voyage à travers eux

Quel était l’objectif ?

Florian : L’objectif premier de ce film est de déclencher le départ de jeunes motivés à partir mais qui hésitent encore. Le challenge a été d’extraire l’essence même du voyage initiatique des 18-30 ans en working holiday. Le but étant de donner une vision réaliste des conséquences de « Tout quitter pour partir seul à l’autre bout du monde ». Malgré les différences de personnalités dans les jeunes baroudeurs interviewés, on peut retrouver une sorte de motivation commune, celle de vouloir partir loin pour « se tester » à un tournant de leur vie.

L’objectif premier de ce film est de déclencher le départ de jeunes motivés à partir mais qui hésitent encore

Pensez-vous que l’expatriation soit nécessaire pour tous les jeunes au moins une fois dans leur vie ?

Laurent : Oui, je pense qu’une telle expérience est nécessaire au moins une fois dans sa vie. J’ai moi même été expatrié plusieurs fois en tant qu’étudiant et VIE à Berlin puis j’ai démarré ma carrière professionnelle en Hollande. Ces expériences m’ont permis de développer ma personnalité et mes compétences et se sont avérées être de véritables atouts par la suite.

Comment mettre cela en place dans l’éducation ?

Nous pensons que chaque jeune devrait passer au moins une année à l’étranger entre 18 et 30 ans. Cela devrait être une obligation qui remplacerait l’ex service militaire ! De plus, il faudrait revoir l’apprentissage des langues étrangères en France. Florian parle 4 langues et moi 5 mais nous sommes malheureusement des exceptions ! L’apprentissage des langues étrangères en France devrait plus être axé sur le côté pratique que littéraire.

Chaque jeune devrait passer au moins une année à l’étranger entre 18 et 30 ans

Qu’est ce qu’apporte une expatriation avec le “Working Holiday Visa” pour démarrer sa vie professionnelle et humainement ?

L’expatriation permet de se dépasser soi-même, de développer sa personnalité, de découvrir d’autres horizons et surtout de s’ouvrir l’esprit.

Comme le dit Fanny dans le documentaire, son Working Holiday Visa a été un atout lors de ses entretiens d’embauche car au travers de son voyage, elle pouvait raconter qui elle était. Les compétences personnelles qu’elle a acquises comme la capacité à prendre des risques, à gérer un budget, à trouver du boulot, à se gérer soi même , à vivre en autonomie, sont des choses très rassurantes pour un employeur.

L’expatriation permet de se dépasser soi-même, de développer sa personnalité, de découvrir d’autres horizons et surtout de s’ouvrir l’esprit

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre prochain documentaire ?

Notre prochain documentaire sera un documentaire sur les expats français à travers le monde. Il est la suite naturelle de ce premier documentaire. Nous partirons en tournage à la fin de l’été.

NDLR : il s’agit d’un second documentaire sur les Français expats qui ont quitté la France pour créer leur entreprise ou qui sont embauchés localement. Le but du film est d’encourager le plus grand nombre à tenter l’aventure de l’expatriation.